Ce film a résonné en moi d’une manière très particulière.
Mon père a grandi dans les garrigues de La Treille, le même pays qui a vu grandir Marcel Pagnol et nourrit ses récits. En découvrant cette œuvre, c’est une part de son enfance et de la mienne par transmission qui s’est ravivée.
Dans le silence des collines et les jeux d’ombre sur les pierres arides, j’ai retrouvé un souffle familier, un accent perdu, une tendresse que le cinéma animé sait révéler avec grâce. Ce film m’a rappelé l’essentiel : la mémoire, les racines et la puissance douce des souvenirs partagés.
Et comment ne pas être touchée en apprenant que ce projet a été porté par Ashargin Poiré, le Producteur, petit-fils d’Alain Poiré, grand ami et fidèle complice de Marcel…