Le corps de la femme sublimé, rétrospective exceptionnelle.

Le corps de la femme sublimé, rétrospective exceptionnelle.

Un cadeau à offrir ou à s’offrir

Woomen Word by Claude Guillaumin

Nouveauté en Librairie:  Ce magnifique livre portefolio des plus belles œuvres de l’artiste Claude Guillaumin. 40 ans de photographies d’un des plus grands photographes de mode et de beauté des années 70 à aujourd’hui, de New-York à Paris.

Photographies noir et blanc et couleur autour de la femme et quelques photos souvenirs : New-York dans les années 70, les coulisses d’un shooting mode, les couvertures de magazine, les nus, les couples, le calendrier Elite en 1974…

C’est auprès de Guy Boudin que Claude Guillaumin fera ses premiers pas dans l’univers du Shooting de mode a New York.Il deviendra l’un de ces photographes de mode qui ont monopolisé la plus part des magasines occidentaux des années 70 a 80, Vogue, Marie Claire, 20 ans, Jardin des modes …etc..

Entre 1967 et 1971 Claude Guillaume s’immerge dans les grandes manifestations de New York et de Washington. Il y capte les moments historiques telles que la Marche des femmes, la Marche des panthères noires, la Marche pour la Paix, la Marche contre la guerre du Vietnam…

De 1971 a 1976 il travaille au magasine «20 ans» et réalise des photos qui seraient très certainement censurées aujourd’hui.

Claude Guillaumin est un amoureux des femmes qu’il sublime dans tous ces clichés pour les rendre encore plus belles et plus désirables.

Depuis 2000, Claude Guillaumin ne travaille plus pour la presse féminine n’ayant pas le goût pour le numérique.. et considérant qu’il a connu les années les plus créatrices, 70 et 80: A l’époque pas de polaroid .. pas de photoshop …

Passionné de voyage et d’aventure il n’a de cesse que de capter les scènes de rue de grandes mégapoles pour immortaliser l’interactivité mais aussi pour y dénoncer une société de sur consommation qui le navre

A propos de l’artiste :

En 1964, Claude Guillaumin fait son service militaire à l’Etablissement Cinematographique des Armées. C’est là qu’il découvre la photographie. A l’époque, il étudiait l’architecture. Après le service et quelques mois d’assistant photo, il décide sur les conseils d’amis de partir pour New York à la rencontre des photographes influents de l’époque.

Nous sommes en 1967 et il y a encore peu de « Frenchies » dans la Big Apple. Patrick Demarchelier, André Carrara, Gilles Bensimon, Alex Chatelain et Mike Reinhardt arriveront plus tard dans les années 70.

Isi Veleris, déjà installé dans son propre studio sur Park Av South, sera le centre de la « French Mafia » comme on les appelait dans le milieu de la Mode. C’est dans son studio que Guy Bourdin travaillera lors de ses shootings à New York, et Claude Guillaumin l’assistera.

Ces années d’apprentissage représentent pour Claude un choc permanent tant le monde américain est différent de celui du vieux continent. Malgré une paye d’assistant à 50 $ par semaine chez Norman Carlson (ancien assistant d’Irving Penn), la vie est belle. Claude participera à toutes sortes d’événements : concerts et manifestations à Central Park, concert de Woodstock, au Max’s Kansas City, c’est le rendez vous des artistes de l’époque : Basquiat, Keith Haring, Jim Morisson, Andy Warhol, Patti Smith, Chamberlain, comme le Club 54 et les riches « parties » Uptown.

En 1969, Claude Guillaumin s’installe au Carnegie Hall ou il rencontre les photographes Bill Cunningham, Art Kane, Edita Sherman, les mannequins Christie Brinkley, Cathee Dahmen, Pat Cleveland, l’illustrateur de mode Antonio Lopez.

Claude travaille comme assistant free lance pour Art Kane, Bill Connors, Bob Richardson (le pére de Terry), Guy Bourdin et des tirages en laboratoire au studio de Chris Von Wangenham. Le soir, il suit les cours de Milton Glaser à la School of Visual Arts.

Laurence Trinquet