Un peu d’histoire !
« En escrime, le « Coup de Jarnac » est une botte venue d’Italie dont s’est servi Guy Chabot, baron de Jarnac, pour venir à bout de son adversaire lors d’un duel, le 10 juillet 1547, à Saint-Germain en Laye, devant toute la cour d’Henri II. Il s’agissait de régler une affaire d’honneur conjugal où le baron demandait réparation au Roi.
Celui-ci avait choisi pour le représenter une des plus fines lames du royaume, François de Vivonne, sire de la Chastaigneraie. Pour se sortir de ce combat inégal, Guy Chabot a usé d’une botte secrète, un coup d’épée habile et imprévu qui portera aussitôt son nom. Cette victoire à la loyale, bien qu’inattendue, n’est contestée par personne : au XVIe siècle, les «fake news» n’existaient pas ! C’est à la fin du XVIIIe siècle que des jésuites, dans un dictionnaire, introduisent une connotation pernicieuse au coup de Jarnac.
Un siècle plus tard, le Larousse et le Littré ont rétabli la vérité historique. Mais le mal était fait. Entré depuis dans l’expression populaire comme un « coup tordu » ou un « coup bas », il est toujours employé à tort et à travers, partout sauf à Jarnac. »