« Un jour, alors que je « faisais mes gammes », la gardienne de mon immeuble vint frapper à la porte pour m’annoncer fièrement que le grand pianiste Georges Cziffra avait habité le même appartement quelques mois auparavant. « Tu vois, c’est peut-être ton destin ! » , dit elle…… »
Il s’occupait désormais d’une fondation à Senlis qui aidait les jeunes musiciens. Insouciant, du haut de mes 13 ans, j’allais auditionner devant le Maître et lui interpréter… quelques-unes de mes improvisations ! Il en fut touché, et se prit d’affection pour moi…. »
» …. Pour lui, la musique était comme le prolongement de l’amour et de la fraternité humaine. Cziffra fut l’un des plus grands pianistes du 20e siècle. Ses concerts faisaient délirer les foules. En 1956, son interprétation légendaire du 2e Concerto de Bartók fit se ruer des personnes par milliers dans les rues de Budapest qui scandèrent l’hymne national avant le soulèvement…. » Pascal Amoyel