« Les révolutions » de la BnF et ses chefs d’œuvres révélés.

« Les révolutions » de la BnF et ses chefs d’œuvres révélés.

la Bibliothèque nationale de France vous invite à découvrir son nouvel accrochage.

« Révolutions »

On entre par ce jardin très onirique puis on découvre le musée palatial niché dans la Bibliothèque. Ce musée est ouvert au public depuis le 18e siècle. Un musée à taille humaine de 1200 M2. Un an après son ouverture, cet écrin abritant des collections exceptionnelles a su séduire son public avec plus de 700 000 visiteurs. 

Il faut dire que le site est magique et témoigne du monde antique à celui d’aujourd’hui. La volonté de cette institution est de conjuguer la beauté des objets, des arts et du savoir.

« Le musée de la BnF se renouvelle chaque année, un musée vivant, en mouvement, pour que l’ensemble des trésors des collections de la Bibliothèque puisse être présenté aux visiteurs ; pour que l’histoire de la France qu’elles donnent à voir puisse se raconter sous de multiples facettes. 

Avec la thématique des révolutions, l’histoire et la politique bien sûr, mais aussi tous les champs de la connaissance et tous les arts sont convoqués, avec des pièces d’exception que permettent d’éclairer l’évolution des mentalités, de la science et des arts : une fenêtre merveilleusement ouverte sur le monde » 

Laurence Engel, présidente de la BnF

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Du Palais Mazarin au Cabinet du Roi.

Parce que l’on se nourrit du passé pour construire l’avenir, la Galerie Mazarin est organisée dans le sens chronologique de l’histoire.

Cette galerie des antiquités permet d’admirer par exemple, le trône de Dagobert, le jeu d’échec de Charlemagne et bien d’autres œuvres exceptionnelles.

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Les coups de cœur de "Révolutions"

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Le rouleau des 120 journées de Sodome, écrit par Sade lors de son enfermement à la Bastille, est par essence une œuvre révolutionnaire. Sade est tout d’abord victime de l’arbitraire royal et de l’absolutisme que le 14 juillet 1789 balaie. Il est à la fois contemporain et acteur, par ses écrits, de la Révolution française.

Au XIXe siècle, la science se saisit de cette œuvre dérangeante. Le nom Sade qualifie alors une perversion sexuelle, une maladie mentale. Il devient l’objet d’étude de la révolution scientifique qui dessine la frontière entre le normal et le pathologique, marquant ainsi l’émergence des sciences de l’homme. 

Redécouvert par les avant-gardes du XXe siècle, Sade quitte la marge de la monstruosité et intègre la révolution esthétique et politique au cœur de la modernité. Incarnation de la transgression et de la liberté de créer, il inspire écrivains et artistes.

En 38 soirées, dans sa cellule de la Bastille, Sade a recopié, dans son état d’inachèvement, l’œuvre imaginée depuis Vincennes : 33 feuillets découpés de 11,3 cm de large, collés bout à bout pour constituer une bande de 11,88 m, couverts recto verso d’une écriture microscopique entre deux traits d’encadrement.

Difficile à lire, facile à dissimuler une fois roulé, l’objet connaît un destin hors du commun : jamais nommé par Sade, volé, caché pendant un siècle, puis vendu et exhibé comme parangon des déviations sexuelles avant de devenir totem surréaliste, à nouveau volé puis érigé en Trésor national, il retrouve enfin le « fonds Bastille » conservé à la bibliothèque de l’Arsenal dont il avait été arraché.

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L’Ami du peuple Jean-Paul Marat Journal, 13 août 1792 – Exemplaire taché du sang de Marat Le 13 juillet 1793, le révolutionnaire Jean-Paul Marat (1743-1793) est poignardé par Charlotte Corday dans la baignoire où il passait de longues heures pour soulager sa maladie de peau. Sur la tablette posée devant lui, quelques anciens numéros de son journal « L’Ami du peuple » sont maculés du sang qui s’est écoulé de sa blessure.

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Symphonie n°9 en ré mineur – Ludwig van Beethoven – Manuscrit autographe, 1822 – 1824 – Ce fragment insigne – une marche « turque » au milieu du finale avec chœurs – complète le manuscrit de la Neuvième symphonie conservé à Berlin. 

Les autorités allemandes demandèrent plus d’une fois son prix au collectionneur passionné Charles Malherbe (1853-1911). 

Sa réponse : « l’Alsace et la Lorraine » !

Niki de Saint Phalle : une artiste féministe
Dans les années 1960, Niki de Saint Phalle aborde le thème du monde féminin en sculptant des mariées, des accouchements, des prostituées.

En 1965, apparaissent les Nanas, figures emblématiques de femmes aux formes généreuses peintes de couleurs vives. Par la suite, elle décline
ces sculptures en sérigraphie. Les Nanas sont les guerrières d’un combat féministe que Niki de Saint Phalle a été l’une des premières à mener dans le monde de l’art.

Nana Power – Sérigraphie, 1971
La série Nana Power fait écho au mouvement américain Black Power.
Pour l’artiste, en effet, attachée à l’égalité des droits entre les hommes
et les femmes, la femme est, dans un monde d’hommes dont elle subit la domination, comme un Noir dans un monde de Blancs.

BnF | Richelieu 

5, rue Vivienne, Paris 2e

Métro : Pyramides (ligne 14) ou Bourse (ligne 3)

Le Club

Laurence Trinquet