JOSHUA LAWRENCE, LE POÈTE ROMANTIQUE
Par ses mots, par son aura, par sa voix, on le dirait tout droit sorti du film de David Lean. Bien que son nom soit inspiré de celui du personnage de l’officier britannique Lawrence d’Arabie, Joshua Lawrence est bien un contemporain en quête de poésie. Les mots et leur sonorité lui sont importants, d’où la nécessité de les exprimer avec respect et élégance. Il écrit et joue du piano depuis son plus jeune âge. Nouvelles, vers, sont une nourriture céleste qui le rassasie et le rassure. Il joue avec les mots en y livrant ses maux à lui.
Torturé Joshua Lawrence ? Un tourmenté incompris qui se protège de son passé. C’est un sensible qui a besoin de créer son univers pour communiquer avec les autres, combler l’ennui, démystifier son enfance. Et quoi de mieux pour cela que l’écriture ? Elle est cette amie, cette thérapie, qui lui permet de se livrer, de raconter des fragments de sa vie et calmer cette peur d’être abandonné. Avec elle, il transpose, fantasme, imagine, invente, modifie la réalité.
Il n’est pas un littéraire par hasard. Il est même docteur ès lettres. Certains qualifient l’érudit qu’il est de nouveau romantique. Sans doute parce qu’il a reçu le prix littéraire André Ferran de l’Académie de Toulouse pour sa thèse sur George Sand et parce qu’en écrivain, il flirte avec l’ambiguïté du masculin/féminin. Joshua Lawrence est avant tout un poète des temps modernes, un homme à double face qui aime « La vie Majuscule ». En doux utopiste, il la magnifie sur le papier et la transpose sur son clavier.