Il n’ouvre pas ses portes au public et pour CultureLLes il fait une exception….
Visite de l’Atelier et rencontre avec Eric Hamers
suivi d’un dĂ®ner dans un restaurant Ă cotĂ© de la taillerie
Eric Hamers taille le diamant depuis 1978. Après l’obtention de son CAP en 1980, il est d’abord ouvrier au sein d’un atelier rĂ©putĂ© puis se met Ă son compte en 1983. Dix ans plus tard, il crĂ©e sa sociĂ©tĂ© Ă©ponyme, perpĂ©tuant ainsi, au cĹ“ur de Paris, la tradition familiale de la taille du diamant.
Son arrière-grand-père, Adrianus Hamers, venu de Hollande en 1898, a formĂ© le personnel de ce qui Ă©tait alors, Ă Versailles, la plus importante taillerie de diamants de France. Appartenant Ă la sociĂ©tĂ© Asscher, elle employait plus de cent ouvriers diamantaires. En 1923, son grand-père, AndrĂ© Hamers, en prit la direction. La taillerie vit son activitĂ© rĂ©duite Ă sa plus simple expression Ă la suite de la crise de 1930, ne conservant que deux ouvriers, Michel Cotin et lui-mĂŞme. Ils Ă©crivirent certaines des plus belles pages de l’artisanat français.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, les activités liées à la haute joaillerie retrouvèrent leur prestige. De grands ateliers virent à nouveau le jour, employant jusqu’à 60 ouvriers. La taillerie Asscher reprit ses activités et permit au père d’Eric Hamers, Bernard, lui-même formé par sa tante paternelle Adrienne Vallet, Meilleur Ouvrier de France en 1949, de poursuivre dans cette voie.
Les annĂ©es 60 virent une mutation du mĂ©tier de diamantaire : la taille et le nĂ©goce devinrent deux activitĂ©s distinctes. C’est Ă la fin des « Trente Glorieuses » qu’Eric entra Ă son tour dans le mĂ©tier.
Eric Hamers a été désigné Meilleur Ouvrier de France en 1997 et sa société a obtenu, en 2009, le label Entreprise du Patrimoine Vivant, décerné par le ministère de l’Economie.




