"Illusions": quand la poésie se fait écho de nos vies.
Imaginez un livre qui ne raconte pas seulement une histoire, mais qui chuchote la vôtre. « Illusions » réveille en nous des souvenirs enfouis, offre des mots aux absences et des couleurs aux instants éphémères.
À travers ces poèmes empreints de douceur et de mélancolie, Christine Lemarchand nous embarque dans un voyage intime des émotions qui traversent nos existences : les amours évanouis, les départs, les espoirs fragiles. Ici, chaque mot est une invitation à ralentir, à ressentir pleinement, comme une respiration après un long silence. Un apaisement.
Christine Lemarchand : une artiste de l’âme.
Christine Lemarchand est une auteure et photographe passionnée, originaire de Normandie. Fascinée par l’humain et ses multiples facettes, elle voyage à travers le monde pour témoigner de la diversité des paysages et des émotions.
Son regard artistique se reflète aussi bien dans ses écrits que dans ses photographies, où se mêlent onirisme et réalisme. Sa plume sensible et introspective explore les thèmes universels de l’amour et de la quête de sens.
Mes deux poèmes coup de cœur...
« Un amour perdu » : le murmure d’un souvenir universel
Ce poème est pour moi l’un des plus beaux du recueil. Dès les premières lignes, on se retrouve emporté par cette marée d’émotions : « La vie nous a donné tant de choses mon amour. Tant de folies reprises sans l’ombre d’un regret. » Qui n’a jamais ressenti cette nostalgie douce-amère en repensant à une histoire d’amour révolue ?
Christine Lemarchand nous rappelle que les départs ne sont jamais totalement définitifs. Les souvenirs restent, naviguent entre les lignes de nos vies et finissent par devenir une part de nous. « Un amour perdu » est un hommage aux silences, aux instants suspendus et aux échos des « et si ».
« À toi » : une lettre qui parle à chacun
« À toi » résonne comme une confidence offerte. Ces mots pourraient être adressés à un être cher parti trop tôt ou à un amour que l’on n’a jamais oublié. On y lit la quête d’un souvenir précis, celui que l’on voudrait saisir encore une fois, même si l’on sait que cela est impossible : « Mille fois, je t’ai cherché, mille fois, je t’ai oublié… »
Ce poème incarne ce paradoxe qui nous habite tous : vouloir retenir ce qui nous échappe, aimer encore malgré le vide. C’est une ode à la force des liens invisibles qui nous maintiennent debout, même lorsque tout vacille.
En parallèle de son recueil Illusions, elle a également écrit un roman psychologique, « Le silence des mouettes rieuses », confirmant son talent pour capturer les nuances de l’âme humaine.
C’est une œuvre autoéditée qui aborde les méandres de la mémoire et les blessures de l’âme. À travers une écriture introspective et délicate, elle raconte l’histoire d’un personnage confronté à son passé, aux non-dits et aux échos du silence. Ce livre est une plongée dans la complexité des émotions humaines, un miroir tendu à ceux qui, un jour, ont tenté de faire la paix avec eux-mêmes.
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Laurence Trinquet 12/01/2025