La Maison VidaL-FleurY – un peu d’ histoire.
« C’est en 1781, sur la petite commune de Tupin-et-Semons au sud de Lyon et au sein du vignoble le plus prestigieux du Rhône, que Joseph Vidal fonde la Maison du même nom. Dès l’origine, elle acquiert une renommée internationale grâce, notamment, à des échanges avec l’Amérique. Thomas Jefferson, alors ambassadeur des Etats-Unis en France, visite d’ailleurs le domaine en 1787.
Dans les années 1890, Gustave Vidal épouse une demoiselle Fleury et la Maison Vidal devient la Maison Vidal-Fleury. Ces noces tombent à point nommé car la dot de l’épousée permet de replanter le vignoble qui vient de subir les assauts ravageurs du phylloxéra…
S’en suivent une période de déconvenues, comme deux guerres, un manque de main d’œuvre qualifiée, des plantations maraichères… On croit le vignoble à l’agonie, mais c’est sans compter sur une poignée d’hommes obstinés, et surtout amoureux du vin, qui vont faire renaître le vignoble.
À la force de leur ténacité et de leurs bras, ils remettent les vignes en état et leurs redonnent peu à peu leurs lettres de noblesse. Et c’est ainsi que la Maison Vidal-Fleury devient, au milieu du 20e siècle, la Maison emblématique de Côte-Rôtie.
En 1984, elle devient la propriété de la famille Guigal : c’est la suite logique pour ces deux familles, Vidal-Fleury et Guigal, qui ont toujours travaillé ensemble dans le vin. En effet, en 1924, Joseph Vidal-Fleury avait embauché comme vigneron et maître de chai Etienne Guigal, père de Marcel.
Quand la famille Vidal-Fleury a choisi de vendre, n’ayant plus d’héritier désireux de diriger la Maison, elle s’est naturellement tournée vers la famille Guigal… L’histoire de famille se poursuit.
Vidaly-Fleury conserve cependant toute son autonomie. En 2008, la Maison franchit une nouvelle étape et investit dans de nouveaux chais sur 9 000m² pour optimiser l’élevage, le conditionnement et le vieillissement des vins en bouteilles. »