Stefan Druet Toukaïeff signe une mise en scène d’une grande sobriété toute en élégance et en clarté.
Les jeux de lumière, signés Thomas Jacquemart, deviennent ici un véritable fil narratif : ils rythment le temps qui passe, marquent les saisons, les lettres, les absences, les renaissances. Chaque éclairage semble traduire un état d’âme — la lumière qui vacille, l’espoir qui renaît, l’amour qui s’éteint.
Sur scène, un décor minimaliste laisse toute la place à la parole et à la présence : un fauteuil, quelques drapés, une lumière qui glisse et tout un siècle s’anime.
Un travail d’orfèvre, tout en nuances, qui accompagne cette confession amoureuse jusqu’à son dernier souffle.